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Par catcrystal le 26 Juillet 2017 à 18:48
La prof me claqua la porte au nez. C’est ainsi que je me rendis chez
le proviseur pour lui expliquer la situation. Je toque à la porte et on me
fait signe d’entrer. Le proviseur me demande :
« Quel bon vent t’amène Hiverna ?
- Je suis arrivée en retard en mathématiques car j’ai dû partir en
intervention avant et le professeur n’a pas voulu m’accepter dans son
cours. Répondis-je
- Hiverna je ne peux malheureusement pas t’aider, tu le savais qu’il y
avait un risque que certains professeurs ne comprennent pas ta
vocation . Je suis vraiment désolé mais il va falloir que tu te débrouilles
toute seule avec le professeur.
- Je comprends monsieur. Puis-je rester dans votre bureau pour
rattraper certains de mes cours ? Demandais-je
- Je ne vois aucun problème à ce que tu travailles ici »
Je me mis donc au travail c’est-à-dire rattraper la philosophie et la
biologie.
La sonnerie sonne je me hâte donc de rejoindre ma copine à la
cafétéria.
« Hiverna !! m’appelle Lola
- Oui, que se passe-t-il ?
- La prof de maths elle a été hyper injuste avec toi, tu sauves des vies
presque tous les jours et elle te dit clairement de renoncer à ta passion
pour que tu puisses aller dans son cours c’est injuste. Dit-elle
- Je suis d’accord Lola mais certaines personnes pensent qu’être
pompier à 16 ans est dangereux pour le mental car on voit des
horreurs en intervention.
- D’accord Hiverna, on va manger ? Me demanda t’elle
- Pas de problème »
Le repas se passe tranquillement quand je vois l’infirmière du lycée
arriver vers moi totalement paniquée et elle me demande de la suivre
« Madame que se passe-t-il ?
- Un élève a fait un malaise. Je viens de faire prévenir les pompiers
mais comme tu es sur place, est- ce-que tu peux commencer à t’en
occuper ? Me demande-t-elle avec les larmes aux yeux.
- Madame, calmez-vous je vais m’en occuper par contre pourriez-vous
éloigner les autres élèves.
- Merci beaucoup. Oui je vais le faire. »
J’arrive vers l’élève en question : il est tout blanc et il a l’air terrorisé. Il
faut que je le calme pour que mes collègues n’aient pas à le faire.
« Guillaume respires et calmes toi, je ne vais pas te faire du mal. Est-
ce que tu souffres quelque part ?
- J’ai mal au cou et au dos et je n’arrive plus à respirer aide moi .
- Respire calmement. Je vais te tenir la tête pour pouvoir t’immobiliser
et éviter d’augmenter la douleur. Les pompiers vont arriver et tu vas
sûrement aller à l’hôpital pour des examens complémentaires. Le
rassurai-je .
- Merci Hiverna tu es une fille très courageuse est c’est rassurant car tu
expliques tout ce que tu fais même si j’ai quand même peur .
- De quoi as-tu peur ? Tout vas bien l’infirmière à prévenu les secours .
- Merci je commence à me sentir mieux et j’arrive à mieux respirer. »
Les pompiers arrivent et ils prennent le relais. Je rejoins la cafétéria
dans l’espoir de finir mon repas qui depuis le temps doit être froid.
Lola m’a attendu et elle m’a fait réchauffer mon repas.
La sonnerie sonne et on doit retourner en cours.
Il est 17 heures c’est-à-dire la fin des cours je rentre chez moi avec Lola
pour qu’on fasse nos devoirs ensemble.
On se pose sur le canapé avec notre goûter quand mon bip sonne. Je
laisse Lola chez moi et je cours à la caserne et je monte dans le VSAB.
Mes collègues m’informent que l’intervention sur laquelle on va est
difficile et qu’il faut prendre le plus de précautions possibles.
On arrive chez une vielle dame qui est en compagnie d’un jeune
homme en pleine crise d’hystérie et donc dangereux. La police est déjà
sur les lieux. Damien le chef de l’intervention tente une négociation qui
échoue. Nous nous concertâmes et on décide de l’ immobiliser dans un
brancard gonflable pour l’emmener dans l’ambulance. Ce genre
d’intervention n’est pas facile psychologiquement car on voit la
détresse des personnes.
De retour chez moi, je retrouve Lola et on commence à parler des
garçons de notre lycée et avec qui on voudrait bien se mettre en
couple.
Ma mère vient de rentrer du travail il est 19 heures et Lola est partie.
Ce soir c’est pizza ma mère me demande si je suis partie en
intervention aujourd’hui et si ça c’est bien passé.
Il est l’heure que j’aille me coucher mais je peux être appelée à tout
moment durant la nuit.
1 commentaire -
Par catcrystal le 19 Juillet 2017 à 16:03
Une secouriste pas comme les autres
Je m’appelle Hiverna, j’ai 15 ans et je suis au lycée en seconde B.
Ce matin je me lève comme tous les autres matins, je part pour le lycée à pieds
quand soudain j’aperçois une fille inconsciente au milieu de la route. Prise de panique
je commence à pleurer et puis je me souviens de la formation de secouriste que j’ai
eu en 5ème.
Je sèche mes larmes en un temps record et je récupère les premières informations
sur la victime c’est à dire si elle est consciente, si elle respire. Je lui demande de me
serrer les mains et d’ouvrir les yeux si elle m’entend. Elle ne fait aucun geste, je
m’assure donc de savoir si elle respire, c’est bon elle respire. Je la met sur le côté en
position latérale de sécurité et je me dépêche d’appeler les secours :
« Les pompiers, j’écoute
- Bonjour je m’appelle Hiverna, j’appelle du 0603040207 et je suis à la rue Victor Hugo
à Lyon.
- Que se passe t’il mademoiselle ?
- Je suis en présence d’une jeune fille inconsciente mais qui respire, je l’ai mise en
position latérale de sécurité et je l’ai couverte avec ma veste.
- Êtes vous seule ? Me demande le pompier
- Oui je suis seule
- Très bien mes collègues viennent de partir. En attendant, surveillez sa respiration.
Vous pouvez raccrocher. »
Le temps que les pompiers arrivent me parut une éternité.
Finalement, j’arrivais en retard au lycée avec une envie de vomir mon petit déjeuner
et la sensation désagréable du froid qui avait soufflé sur moi pendant 15 minutes.
1 ans plus tard
Je fais maintenant parti de la brigade des pompiers volontaires de Lyon.
Au lycée, j’ai une dérogation pour porter l’uniforme et sortir de l’enceinte de
l’établissement si on m’envoie en intervention alors que je suis en cours.
Je suis de garde de 24 heures le samedi et d’astreinte les autres jours c’est à dire si
mon bip se déclenche je doit partir en intervention. J’ai de la chance, mon lycée est à
côté de la caserne et ma maison à moins de 5 minutes à pieds.
Oh non quel ennui le cour de philosophie, cela fait maintenant 15 minutes que le
professeur nous parle de folie.
Quand soudain l’alarme de mon bip se déclenche, je fais un signe à ma copine pour
qu’elle prenne mes cours et je me dépêche de rejoindre la caserne. Mes collègues ne
sont pas encore arrivés. On m’informe que l’intervention sur laquelle je dois aller est
du secours à victime, je monte dans le VSAB ( véhicule de secours à la victime ).
Quand on arrive sur l’intervention, la situation est tendue, quelque personnes se sont regroupées autour de la victime. Nous nous frayons un chemin auprès de celle ci et prenons contacte avec elle.
Une fois que nous nous sommes assurés de ses fonctions vitales, nous la mettons
dans le brancard puis dans l’ambulance. Le médecin du SAMU vient d’arriver. Il
décide après réflexion que nous devons l’emmener dans l’hôpital le plus proche pour
des examens complémentaires.
Fin de l’intervention, mes collègues me posent devant le lycée et je me dépêche de
rejoindre ma classe.
Me*** le cours où je dois aller est un professeur qui ne me connaît pas.
Je toque à la porte. On me demande d’entrer et là je vois une femme en colère qui
me demande :
« Que faîtes vous ici ? Pourquoi êtes-vous en retard et je vous demanderai de passer
une tenue correcte c’est à dire pas un uniforme !
- Madame, excusez-moi pour le retard mais il faut que vous sachiez que ...
- SILENCE !!! me hurla la prof
Chez le proviseur, exécution ».
CatCrystal
Suite prochainement
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